Variety: « Imagine a prison movie where the inmates have the keys to their own cells, but prefer to remain incarcerated. That’s the impression one gets from watching Belgian director Joachim Lafosse’s “After Love,” which takes place inside a Brussels household where the emotional connection holding a couple together has gone, leaving only tension and resentment in its place. Granted, it’s a nice enough flat, with big windows and a private garden, and Polish handyman Boris (Cédric Kahn) renovated it himself for Marie (Bérénice Bejo), his partner of 15 years, so it stands to reason that he might not want to leave. Still, audiences will be clawing to get out as Lafosse’s suffocating, play-like drama unfolds — the discomfort mounting like so much poison gas as Lafosse captures the toxic hostility of ex-lovers forced to live together long after both parties have decided to separate. »
Le Monde : « L’Economie du couple est l’anti-comédie romantique par excellence, un film sec, nourri de l’observation au microscope d’une cellule familiale. Il y a bien sûr une petite torsion de la réalité qui rend la vision du film plus que supportable, excitante : ce sont les acteurs, ces sujets définitivement rebelles à l’analyse scientifique.(…) On peut s’interroger sur l’intérêt qu’il y a à s’immerger dans une expérience aussi commune, si souvent filmée. Il ne s’agit pas ici de porter le trivial au sublime, mais d’attirer le regard sur un des mécanismes les plus communs à l’œuvre dans la fin des couples, l’inégalité économique. Cette ambition est satisfaite. »
Libération (Next) : « Cédric Kahn est impressionnant dans le film de Joachim Lafosse. Présence massive, virile, mais subtile, avec désarroi palpable. Entre citadelle et château qui s’écroule. »
Metronews : « COUP DE CŒUR – Joachim Lafosse signe un magnifique film sur l’amour perdu avec Bérénice Béjo et Cédric Kahn. Mais aussi avec Maître Gims, invité surprise de la plus jolie séquence du long-métrage, projeté à la Quinzaine des Réalisateurs. (…) Tout en finesse, en petits gestes, en regards significatifs, Joachim Lafosse scanne ce couple à la loupe dans leur rapport à l’éducation, à l’argent, à l’amour, à l’amitié (sublime scène de malaise lors d’un dîner entre amis) ou au quotidien. C’est simple, bouleversant, universel. Et subtil. »
Télérama : « Avec ce huis-clos projeté à la Quinzaine des réalisateurs, Joachim Lafosse renaît de ses cendres. (…) Par moments, on a l'impression de contempler un scénario de comédie américaine à la Howard Hawks que l'égoïsme et l'aveuglement des personnages auraient transformé en tragédie. Réussite totale… »
Première : « L'idée est d'être le plus fidèlement réaliste et émouvant possible, sans mélo ni pathos : c'est gagné. Chaque scène immensément étirée explore la fin du couple dans toutes ses nuances, et le climax intervient lors d'une scène de danse déchirante sur Bella de Maître Gims (et ouais) qui fait monter les larmes aux yeux et touche l'indicible émotion de la fin de l'amour. »
Le Figaro : « Joachim Lafosse suit ses personnages au plus près. Ausculte leurs tourments, assiste à l'effritement des sentiments. Les plans serrés sur les visages de Marie et Boris trahissent leur détresse et leurs doutes. La séparation ne va pas de soi après tant d'années de partage. Leurs silences disent la souffrance d'être encore ensemble ou de ne plus l'être bientôt, alors que l'amour s'essouffle. »
Allocine : « Joachim Lafosse signe un film infiniment beau, terriblement juste et profondément triste, une variation sur le couple, à la fois universelle (de par son sujet, forcément) et intime (grâce à son traitement). Un film qui se vit, plus qu'il ne se décrit. »
Les Echos : « Joachim Lafosse frappe fort ! (…) sans jamais s'abîmer dans les écueils de la performance stylistique, « L'économie du couple » enregistre avec une rare justesse les doutes, les peurs et la vitalité malgré tout d'un duo en bout de course. Une réussite majeure. »